OUI JE TELECHARGE
OUI je télécharge !
Je suis un gros consommateur de cinéma ; j’ai la carte UGC illimité et je vais aussi souvent que possible au ciné. Mais voilà, j’ai aussi une vie de famille et je ne peux aller voir tous les films que j’aimerai, d’autant que certains ne restent pas longtemps à l’affiche tel que le dernier Lelouch. Bref, si je voulais voir tous les films désirés, il faudrait que j’aille au ciné au moins 2x par jour et là ce n’est vraiment pas possible ! Alors je télécharge les films que je n’ai pas pu aller voir. Est ce que cela fait de moi un pirate ? Non, je ne pense pas puisque je paye mon abonnement mensuel, même lorsque je suis en vacances et que je ne vais pas au ciné. En ce qui concerne la musique, il m’arrive, mais moins fréquemment, d’en télécharger. Je télécharge des morceaux pour découvrir, ou des versions inédites introuvables dans le commerce ainsi que des groupes espagnols que je ne peux trouver ici en France. Les plates formes de téléchargement ne permettent pas ce genre de choses, elles sont restreintes dans un catalogue bien définit. De toutes façons rien ne remplace les concerts que je fréquente assidûment. La vraie liberté c’est de voir et écouter ce qu’on aime et ne pas être cantonné au bon vouloir d’une industrie. C’est bien ce qui se passe lorsque l’on va chercher un livre dans une bibliothèque, le choix est vaste et libre avec une modeste cotisation. Pourquoi Messieurs NEGRE et consorts n’acceptent ils pas l’idée d’une redevance payée aux FAI ? ce serait tellement plus simple, trop simple et ils s’abritent derrière le prétendu problème de la répartitions aux artistes. Ce problème ne semble pas se poser concernant la répartitions des dividendes aux actionnaires ! ! ! ! Pourquoi les artistes ne se passeraient ils pas des maisons de disques !
Ces maisons pour qui les gens sont des produits et non pas des artistes, pourquoi justement ces artistes ne se regrouperaient ils pas en une sorte de coopérative, ce qui pourrait peut être leur permettre de jouir un peu plus du fruit de leur travail sans avoir à en céder la majeure partie à ces profiteurs qui n’hésitent pas à les mettre dehors lorsque leur part de gâteau n’est plus assez copieuse. L’idée est peut être à creuser et qui sait, elle pourrai faire son chemin. Désolé M. NEGRE, il faudrait alors vous mettre à bosser. Qui sait, peut être en vous sommeille un artiste ?
